Les espèces végétales
Les plus caractéristiques poussent sur les causses, particulièrement dans les parties de « pelouses sèches », réservoirs de biodiversité remarquable uniques en Europe. Nommés localement « parcours » en raison de leur utilisation par les troupeaux, ces milieux « semi-naturels » sont connus par les botanistes depuis longtemps. La richesse en orchidées et le fort taux d’endémisme des espèces végétales présentes (espèces ne poussant pas ailleurs) font la réputation des Grands Causses. Milieux d’exception intimement liés à la vie agricole caussenarde, les pelouses ont pourtant toujours été exploitées : défrichage, brûlage, épierrage, pâturage… Le maintien de ces milieux ouverts et de leur richesse floristique est donc intimement lié à la présence d’activités humaines gestionnaires de l’espace.
Les falaises et les gorges bordant les causses accueillent une flore spécifique particulièrement bien adaptée aux conditions climatiques extrêmes (fortes chaleurs en été, froid intense en hiver).
Quant aux secteurs boisés des monts du Lévézou, ils sont les réservoirs d’espèces à tendance plus humide et fraîche.
Les Rougiers offrent des conditions idéales pour une flore résistante aux fortes variations climatiques, à tendance parfois méditerranéenne. Comme sur les causses, on y trouve encore localement des espèces de plantes "messicoles", c’est-à-dire des plantes qui poussent dans les champs de céréales (bleuet, nielle…).
Pour aller plus loin, consultez les ouvrages :
Fleurs et paysages des Causses / L’Aveyron en fleurs – Edition du Rouergue – Christian Bernard
Guide des Orchidées d’Europe – Pierre Belforge – Editions Delachaux et Nestlé